Aujourd’hui, la France n’est pas épargnée par l’inflation et sa santé économique est critique :
- 130% d’endettement sur le PIB
- Déficits annuels colossaux
- dégradation de la position extérieure nette négative (700 milliards, soit 1/3 du PIB) notamment en raison de la crise sanitaire
- incurie des moyens de production énergétiques (fermetures des centrales nucléaires…), etc.
Nous sommes les garants d’un système économique et social qui s’effondre…
Dans un futur pessimiste, notre beau pays pourrait se reconnaître en état de faillite du fait de ses dettes exorbitantes, ou alors trouver un moyen pour puiser dans l’épargne de ses ressortissants, car il ne sera plus question pour la BCE de continuer à imprimer l’argent nécessaire à sa survie. Nos gouvernements iront au plus simple pour endiguer une crise en faisant appel à la «solidarité» de tous pour sauver un système trop longtemps sevré par l’endettement : la ponction pure et simple de l’épargne en banque des épargnants et leurs contrats d’assurance-vie!
Voilà, parmi les scenarii possibles, ce qui pourrait bien arriver un jour à l’un de nos pays occidentaux croulant sous les déficits, qu’il s’agisse des Etats-Unis, du Japon ou encore de l’Europe, où, avec un effet domino, la chute de l’un d’entre eux entrainera une fois de plus tous les autres dans une spirale infernale. Une économie a besoin d’une structure solide pour subsister de manière pérenne, mais force est de constater que la nôtre tourne bien trop autour d’une dette que de plus en plus d’économistes qualifient d’impossible à rembourser.
Les épargnants seront sollicités
D’ailleurs, les lois visant cet évènement ont déjà été votées, telle la loi Sapin II, entrée en vigueur en 2016 ayant pour vocation de protéger les organismes financiers (banques et assurances) contre une crise financière.
Cette loi a octroyé un nouveau pouvoir au Haut Conseil de stabilité financière, (autorité française chargée d’exercer la surveillance du système financier) qui peut désormais décider de limiter les opérations réalisées sur les contrats d’assurance vie.
Le HCSF a la possibilité de limiter les opérations d’arbitrages, de rachats ou d’avances. Les opérations de sorties anticipées pourront être gelées sur décision du Haut Conseil.
Cette privation de liberté dans les rachats doit bien évidemment être justifiée par des circonstances particulièrement exceptionnelles telles qu’une menace grave pour l’ensemble de la situation financière des institutions, ou pour la stabilité du système financier global.
Les mesures impactant les opérations des épargnants concernent différents produits. Il s’agit des placements proposés par les compagnies d’assurance : Les contrats d’assurance-vie, les contrats de capitalisation, les produits d’épargne retraite de type PER, PERP, contrats Madelin, et les produits d’épargne salariale tels que les PEE, PERCO.
Le système des Assurance-vie est fondamentalement en faillite, corrompu par la BCE et l’Etat. A l’inverse, l’or physique (pièces et lingots) offre la sécurité et doit être envisagé comme une assurance de son patrimoine. En 2008, puis 2011, l’or physique a parfaitement joué son rôle de couverture. Quand tous les actifs boursiers ont dévissé, la demande d’or a explosé et le cours s’est envolé.
L’or est l’actif le plus fiable en cas de crise, il offre une excellente protection et permet de conserver son pouvoir d’achat.
Il est l’Or de mettre ses économies à l’abri et de les convertir en actif tangible tel que l’OR!
Delphine HEYER, directrice Alsace Or Transaction