Rachat de pièces de 20 Francs OR Coq Marianne

Comprendre la « prime »…

Le marché de l’OR a été plus que mouvementé ces dernières semaines, impacté par la crise sanitaire que nous connaissons.

Suite aux incertitudes dues au virus et à sa propagation, les cours des différents métaux ont d’abord baissé en raison des appels de marges requis pour les positions en actions dont la chute était vertigineuse.

Suite à l’aggravation de la pandémie, l’or s’est alors mis à grimper. Les investisseurs n’avaient d’autres alternatives que de placer leurs liquidités sur une valeur qui reste la plus reconnue en temps d’incertitudes : l’OR.

L’or ne pouvait plus se vendre librement en raison des restrictions logistiques : fermeture des frontières, interdiction des mouvements de populations, fermetures des raffineries d’or et des bureaux de négoce de métaux précieux… Toutes ces circonstances exceptionnelles ont eu pour impact de limiter l’offre d’or sur le marché, ce qui a contribué à la hausse des primes sur les pièces et lingots d’or.

Qu’est-ce que la prime ?

La prime est la différence entre le prix du métal précieux (cours instantané) contenu dans la pièce ou le lingot et le prix négocié (cotation).

La prime d’un pièce dépend de plusieurs facteurs :

  • Sa fabrication : plus une pièce est délicate à produire, et plus elle nécessitera du matériel spécifique, plus la prime du raffineur peut être conséquente. Ce peut être le cas pour des pièces de petite taille ou pour celles présentant de hauts reliefs.
  • L’état de conservation : De mauvaises conditions de conservation (rayures, usure par le frottement…) peuvent entraîner une décote. Dans ce cas les pièces sont fondues et revendues au prix du métal précieux.
  • L’emplacement géographique : les pièces françaises, par exemple, n’auront pas le même attrait aux Etats-Unis ou en Chine.
  • la rareté: certaines pièces sont plus rares en raison de leur faible nombre de frappe ou de leurs caractéristiques particulières liées à des critères de collection (numismatique)
  • l’offre et la demande : en période de forte demande ou emballement spéculatif, la prime liée à la spéculation grimpe en flèche. Elle est ainsi un indicateur très efficace sur l’état de l’offre et de la demande, du potentiel de cette dernière et aussi des actions à mener.

L’augmentation de la demande entre janvier et mai, provoquée par les acheteurs parfaitement conscients du statut de valeur refuge et du potentiel de l’or, a fait s’envoler les primes des différentes pièces.

Même les lingots d’or, habituellement vendus au prix du marché (prix du spot) ont suivi la même tendance, mais dans une moindre mesure.

Il est important de diversifier son investissement et d’éviter au maximum l’achat de pièces et lingotins aux primes importantes. A la revente, aucun professionnel ne vous paiera la prime sauf si la pièce a un intérêt numismatique et ainsi destinée à une clientèle de collectionneurs.

Rappelons encore une fois, qu’il n’y a plus de Bourse sur les métaux précieux depuis 2004, faute d’intervenants. Le marché de l’or est libre. Les cotations des pièces figurant dans le journal sont données à titre indicatif et n’engagent que la société CPROR devises située à Paris faisant office de référence en France.

Il existe un cours international pour les métaux précieux qui fluctue en continu. C’est pour cette raison que si le cours vous intéresse, il faut alors rapidement vous positionner.

Je suis toujours disposée à vous apporter mon expertise de presque 20 ans sur le marché des métaux précieux.