Existe-t-il une cotation officielle des pièces en or? Le scellé est-il obligatoire?

Pourquoi Loomis n’assure plus une cotation officielle ?

Avant 2004, les pièces d’or comme le Napoléon 20 francs bénéficiaient d’une cotation officielle, définie sur une place boursière française. Cela signifiait qu’un prix unique était fixé et que les banques ou certains négociants s’y référaient obligatoirement.

Mais en 2004, ce marché a été fermé. Depuis, les prix donnés par Loomis ne sont que des valeurs indicatives utilisées par certains professionnels pour faciliter leurs transactions. Ces prix ne sont en aucun cas une obligation de rachat à un tarif fixe.

Les scellés CPOR ne garantissent plus un prix de rachat

Autrefois, la mise sous scellé d’une pièce par CPOR garantissait un prix de rachat standardisé. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Un professionnel peut très bien acheter une pièce sans scellé, et son prix dépendra de plusieurs facteurs :

Le cours international de l’or (fixé principalement à Londres sur le marché du LBMA)

L’offre et la demande sur le marché des pièces

L’état de conservation de la pièce (une pièce usée ou rayée peut avoir une décote)

La prime, c’est-à-dire la surcote par rapport à sa valeur en or pur

Pour des pièces anciennes ou rares, le scellé peut servir à prouver leur provenance et à éviter toute dépréciation liée à des manipulations. Mais pour les pièces d’or courantes, comme les pièces d’investissement (50 pesos, 20 F suisse, souverain..), cela n’est généralement pas nécessaire si elles sont dans un bon état et que leur authenticité peut être vérifiée.

Comment est réellement fixé le prix des pièces d’or aujourd’hui ?

Dans la pratique, les professionnels du négoce d’or fixent leurs prix d’achat et de vente selon ces critères. Chaque négociant applique sa propre politique de tarification en fonction de l’état du marché et de la demande.

Par conséquent, un vendeur ne doit pas s’attendre à ce qu’un négociant rachète systématiquement ses pièces au prix annoncé par Loomis. Il est recommandé de comparer plusieurs offres avant de vendre ses pièces.

Qu’en est-il des obligations fiscales ?

Concernant la fiscalité sur les plus-values réalisées sur la vente de pièces d’or, le fait qu’elles soient sous scellé ou non n’a pas d’impact direct sur la manière dont elles sont traitées par l’administration fiscale. Ce qui compte surtout, c’est la nature de la pièce (si elle est considérée comme une pièce de collection ou une pièce d’investissement) et le respect des obligations fiscales, notamment la déclaration des plus-values.

Le scellé de la pièce d’or ne change pas ces critères fiscaux.

De plus, une pièce scellée peut être perçue comme plus difficile à évaluer, et cela pourrait entraîner des interrogations sur sa valeur réelle au moment de la vente. En revanche, la conservation des documents justifiant de son acquisition et de son prix d’achat est essentielle pour la déclaration de la plus-value.

Face à cette évolution, la capsule de protection est aujourd’hui une meilleure option que nous avons choisie chez Alsace Or Transaction. Toutes nos pièces sont vendues sous capsule protectrice afin de protéger et préserver leur état.

Conclusion : un marché plus flexible mais aussi plus libre

Si autrefois la cotation officielle permettait un prix unique, le marché actuel laisse place à plus de négociation et d’opportunités. Comprendre ces évolutions permet d’éviter les mauvaises surprises et de mieux vendre ses pièces en or.

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