Imaginez un monde dans lequel l’or n’est pas seulement un métal précieux, mais une véritable 𝗮𝗿𝗺𝗲 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲.

En coulisse, des pays accumulent ce trésor brillant, non pour créer des bijoux, mais pour 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗲́𝗰𝗵𝗶𝗾𝘂𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹.

Les États-Unis, les champions en titre, détiennent plus de 8 100 tonnes d’or, représentant 78 % de leurs réserves monétaires.

Mais derrière cette superpuissance, un autre joueur avance ses pions discrètement :

La Chine

Officiellement, elle revendique 2068 tonnes, mais des murmures disent qu’elle pourrait en détenir jusqu’à 20 000 tonnes, grâce à des réserves cachées. 

Le but ? 𝗦’𝗮𝗳𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰𝗵𝗶𝗿 𝗱𝘂 𝗱𝗼𝗹𝗹𝗮𝗿, 𝗲𝗻 𝗱𝗶𝗺𝗶𝗻𝘂𝗲𝗿 𝘀𝗮 𝘀𝘂𝗽𝗿𝗲́𝗺𝗮𝘁𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝗱𝗲́𝗳𝗶𝗻𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲̀𝗴𝗹𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗷𝗲𝘂 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹.

La Russie n’est pas en reste

Depuis l’invasion de l’Ukraine, Moscou a augmenté ses réserves d’or de 10%.

Pourquoi ? 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗲́𝗴𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗮𝗻𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗼𝘀𝗲́𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹’𝗢𝗰𝗰𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁. 

Désormais, 23 % des réserves internationales de la Russie sont en or, une manière astucieuse de contourner les pressions extérieures.

Aujourd’hui, le stock d’or français reste stable à 2 435 tonnes, mais les leçons du passé montrent combien l’or peut changer la donne, non seulement pour les États, mais aussi pour les investisseurs et entreprises qui comprennent son 𝗽𝗼𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲. 

Alors que les réserves mondiales diminuent et que les prix grimpent, 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗱𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗲𝘁 𝗼𝗿 𝗱𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿.

En 2023, le monde a assisté à une montée des tensions, que ce soit en Ukraine, en Asie ou au Moyen-Orient. 

𝗖𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗹𝗶𝘁𝘀 𝗼𝗻𝘁 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗴𝗿𝗶𝗺𝗽𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗲𝗻 𝗼𝗿, poussant son prix à un record de 2 070 dollars l’once.

Les investisseurs, inquiets des secousses économiques, se réfugient dans cet actif sûr, provoquant un véritable boom sur les marchés.

La London Bullion Market Association (𝗟𝗕𝗠𝗔), plaque tournante du commerce de l’or, observe ce phénomène de près. 

Les banques centrales de pays comme 𝗹𝗮 𝗧𝘂𝗿𝗾𝘂𝗶𝗲, 𝗹𝗮 𝗖𝗵𝗶𝗻𝗲, 𝗹’𝗜𝗻𝗱𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗣𝗼𝗹𝗼𝗴𝗻𝗲 𝘀𝗲 𝗿𝘂𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗼𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘀𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗲́𝗴𝗲𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗼𝗹𝗮𝘁𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘃𝗶𝘀𝗲𝘀, notamment le dollar. En 2024, les prix de l’or bondissent de 23 %, preuve que ce métal continue de fasciner et d’inquiéter les marchés financiers.

Cependant, la réserve d’or mondiale n’est pas infinie

Les découvertes se font rares, et les coûts d’extraction montent en flèche. D’ici à 2026, un pic de production est prévu, avec une baisse drastique de l’offre d’ici à 2035. Face à cette pénurie imminente, le recyclage de l’or, qui représente déjà 25 % du marché, pourrait devenir une solution essentielle.

𝗔𝗶𝗻𝘀𝗶, 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿, 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗿𝗮𝗰𝗵𝗮𝘁 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗹. 𝗟𝗲 𝗺𝗲́𝘁𝗮𝗹 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘀𝗲𝘂𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗿𝗲𝗳𝘂𝗴𝗲, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗹𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗲𝘀 𝗴𝗲́𝗼𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀.